C'est que nos journées sont chargées. Nous pédalons bien sûr, mais aussi nous rendons visite !
L'itinéraire de ces premières semaines de voyage ne doit rien au hasard : famille et amis ont fait notre chemin. Après 2 années de confinement ou de péripéties diverses, et avant 5 mois d'éloignement, il fallait bien cela.
Didier, Marie-Jo,
Bertrand, Valérie
Maryse, Jean-François,
Jean-Philippe, Marie-Thérèse,
Gaëtan, Valérie, Michel, Christine
Vous étiez sur notre chemin, vous nous avez accueillis, nourris, logés, accompagnés, conseillés, ou simplement salués... Merci encore !
Toutes ces attentions, ces bons repas, ces lits douillets ! Nous avons peut-être pris un peu de poids au départ, mais c'est le propre des oiseaux migrateurs !
A partir de maintenant on fait notre nid. Nous-mêmes
Et je n'oublie pas notre métier de facteur ! J'en parlerai une autre fois.
Ola, Sonia et Ivan
Chez Didier et Marie-Jo, nous avons rencontré Ola, Sonia et Ivan, réfugiés ukrainiens qu'ils hébergent. Ola est la maman, Ivan et Sonia ses enfants. Sonia maîtrise l'anglais et fait l'interprète. Le papa, le grand frère et le reste de la famille sont restés là-bas. Les hommes ont l'interdiction de sortir du territoire.
Sonia a 17 ans, elle est étudiante. Ivan, 14 ans, c'est l'ado typique. Bras trop longs, smartphone greffé à la main, pouces hyper-agiles, carbure au coca. En bref : ils pourraient être nous, nous pourrions être eux... En un mot : mondialisés.
La maman est déjà venue en France avant la guerre cueillir des pommes pour financer la réparation des machines de l'entreprise familiale. A côté de cela nos petits tracas sont bien futiles. Nous n'avons que des problèmes de riches.
Didier nous raconte les traumatismes, tous les soins médicaux nécessaires à leur arrivée, les démarches administratives, et aussi les petits bonheurs, comme s'acheter des chaussures...
Nous sentons que cette famille ne manquait de rien, cherchait son bonheur comme tout le monde... Et les voilà totalement démunis, à la merci d'un fou sanguinaire qui s'ennuyait dans son Kremlin.
Quand la peur gouverne, la morale tombe et le pire est possible.
Et ça vaut pour nous aussi.
Nous ne parlons pas de la guerre. Nos conversations sont des plus ordinaires, comme entre gens qui font connaissance. Ils cachent leurs émotions et font bonne figure. Ils ne sont pas venus chercher de la pitié, ni de l'assistance, juste un peu de paix.
Le smartphone sonne. C'est la babouchka. Elle va bien.
Poutine perdra sa guerre.
Parlons d'autre chose....
Incidents de (début) de parcours
Le dérailleur cassé
Mais Alain, ange gardien
L'a bientôt réparée
J'en ai passé du temps à préparer, bichonner, régler nos montures !
Et bien ca n'a pas suffi. Samedi 7 mai, 2 pannes dans la même journée. Et vendredi 13 mai (tiens donc, un vendredi 13...) Séraphine à nouveau en rade.
D'abord une crevaison sur le Nazca. Normal. Après avoir bataillé plus d'une heure dans un chemin de halage non débroussaillé, il fallait s'y attendre.
Puis c'est le câble de dérailleur arrière de Séraphine qui lâche. Heureusement, j'avais la pièce et c'était l'heure de la pause.
Et une semaine plus tard, Séraphine nous fait une récidive : c'est le dérailleur avant qui lâche. Heureusement j'avais (encore) la pièce. Maintenant mon stock est à zéro. On va devoir entrer dans un ces splendides magasins de vélo qu'on voit un peu partout en Hollande. Chouette !
Au fait, maintenant que le vélo rose de Béatrice a un nom, il va falloir que j'en trouve un pour mon Nazca vert... Je cherche, je cherche... Aidez-moi !
Faisons le point
- samedi 07 mai - 67 km - Lachelle - Voyennes,
- dimanche 08 mai - 65 km - Voyennes - Boisleux-au-mont (près d'Arras)
- lundi 09 mai - 59 km - Boisleux-au-mont - Aubers (près de Lille)
- mardi 10 mai - 45 km - Aubers - Lille - Marcq-en-Barœul
- mercredi 11 mai - 66 km - Marcq-en-Barœul - Lys-les-Lannoy - Courtrai - Deinze (Belgique)
- jeudi 12 mai - 87 km - Deinze - Middelburg (Hollande)
- vendredi 13 mai - 76 km - Middleburg - Rockanje
Fend la bise?
RépondreSupprimerÉmile , qui rime avec 6000 ( km)
Green journey
Pour le Nazca vert, si tu cherches un prénom humain comme celui de Séraphine pour le vélo de Béatrice, le prénom de "Hugo" m'est venu à la tête. Peut-être est-ce en raison ma passion pour les bandes dessinées du feu Hugo Pratt ? Ou alors "Corto" (du héros de BD d'Hugo Pratt, le fameux "Corto Maltese").
RépondreSupprimerBen, Séraphin ! Faut vous le câbler ou on déraille ?
RépondreSupprimerSigné Vincent le facteur pirate
RépondreSupprimerTu as peut-être pris du retard en écriture, mais pas en coups de pédales 😜 je n’en reviens pas de voir où vous êtes déjà rendus 💪
RépondreSupprimerQuant au nom de ton vélo j’aime bien Corto. Un autre moyen de transport mais un grand voyageur.
Bises à vous deux
Danielle
Quel voyage inspirant !
RépondreSupprimerJ'ai le pédalier qui frétille et les sacoches qui s'agitent !!! Bon, il faut que je trouve une motivation pour les enfants... Peut-être qu'un objectif comme Legoland au Danemark pourrait faire l'affaire ?! 😁😁😁
Belle Vie à vous deux et heureuse d'avoir partagé ce temps doux au jardin ensemble !
Thaïs 🌸🕊️🌞